Juin 2016

Un total de 6.175km soit 28h28 de vol

 

Trajet cap Nord

 

Jour 1

VILLERUPT – HEIDE-BUSUM (605km – 2h53) LFAW-EDXB

 

Pour les autorisations de survol du territoire (Danemark, Suède, Finlande, Norvège), seule la Norvège fera des difficultés en refusant la qualification radio téléphonie IFR AZF d’un de nos pilotes, jugée trop ancienne bien qu’aucune date de péremption ne soit existante. Qu’à cela ne tienne, il passera l’english proficiency à 8 jours du départ, le projet est trop important pour ne pas trouver de solution.

Suite aux prévisions météorologiques nous avançons le départ de deux jours. Le plan est de rejoindre le Cap Nord par la côte ouest de la Norvège et de redescendre par la Finlande et la Suède.

C’est trois équipes dans les starting blocks : Pioneer Ed , Pioneer Joelle-Uli, VL3 Rachel-Claude

 

Rendez-vous à 9.00 au terrain. Chargement des ULM, et envoi simultané des deux plans de vol avec copie aux douanes de Norvège (desken@toll.no). Départ à 10.35, montée au-dessus de la couche au FL75 pour survoler un édredon molletonneux pendant une bonne heure. A l’approche de la mer du nord, les nuages se font épars et nous amorçons la descente sur l’aérodrome. Nous vidons le reste de stock de mogas de Heide-Busum, un de nos ULM doit même terminer son plein avec du 100LL. Check météo et finalisation de la réservation d’un appartement chez l’habitant dans la banlieue d’Oslo.

Et en avant pour 5 pays.

 

De Villerupt à Heide Busum mer cotonneuse

 

HEIDE-BUSUM – KJELLER (707km – 3h06) EDXB-ENKJ

 

3 h06 pour passer la frontière allemande, traverser le Danemark jusqu’à la petite ile de Laeslo, entrer en Suède en contact avec Goteborg control et survoler la côte ouest jusqu’à l’arrivée en Norvège. Chacun fera répéter la contrôleuse d’Oslo….. La prononciation OUSSLOW  nous déroute. Ayant cheminé suivant les points d’entrée VFR, Kjeller nous met un certain moment en orbite du à un entrainement acrobatique.  Et, à peine posé, un accueil de marque nous attend. Trois douaniers nous font vider les ulm de fond en combles en nous avertissant de déclarer rigoureusement les devises, cigarettes et alcool et nous laissant entendre que si après d’autres choses étaient découvertes…. Nous nous exécutons. Après 6 heures de vol, l’envie était d’avantage à se reposer mais ils sont finalement sympas et ne font que leur boulot. Refueling avec la carte BP Sterling et appel d’un taxi. Un pilote du coin nous vient en aide pour le commander car la bande déroulante est en Norvégien! Notre logement est un peu loin des restaurants, notre hôte nous commande 5 pizzas gigantesques, suffisantes pour le petit déjeuner du lendemain et auraient pu l’être pour encore deux autres repas. A noter, pas de rideaux aux fenêtres ni volets, ceux qui auront pensé à emmener des caches yeux seront avantagés !

 

 

Jour 2

KJELLER – TRONDHEIM (607km – 2h57) ENKJ – ENVA

 

Le même taxi que la veille vient nous chercher devant l’entrée du logement pour nous déposer à Kjeller. La manche à air gigote à souhait, les avions décollant et atterrissant sont bien secoués. Direction le club house et ses ordinateurs pour notre planification.

La directe initialement prévue de Kjeller à Trondheim n’est pas possible.

Nous ne pouvons pas rester à Kjeller car la base organise un grand meeting aérien le weekend end et nous ne sommes plus autorisés à stationner. Pour traverser la Norvège d’est en ouest nous aurons des sommets à 8.500 pieds. Le plafond n’est pas suffisant. Les prévisions sont meilleures sur la côte ouest. Nous pourrions redescendre jusque Bergen puis remonter mais le but du voyage est le cap nord. Devant le PC, un peu hésitants car les sites météo habituellement utilisés tels que Top météo ou SAT24 ne montrent pas le Cap Nord. Les pilotes du coin nous conseillent d’utiliser windyty et avinor. Ainsi les messieurs météo planifient le routing : Fagernes – Songdal – Molde – Kristiansund – Trondheim. Ce sera une heure de vol de plus que prévu.

Alignés en 30, on assiste pour notre plus grand plaisir à l’entrainement de deux anciens SAAB jaunes de l’armée de l’air qui décollent cote à cote.

A partir de ce vol nous volerons en formation, et toujours sous plan de vol individuel. Ceux-ci sont ouverts avec Oslo Approche, report de notre position au passage de Nittedal à 2.000ft , les turbulences sont marquées, le vent puissant . Pour contrer les effets nous montons à un niveau FL75  puis demandons le FL105. Le niveau 100 est accordé, mais le contact radar doit préalablement être établi avant d’obtenir l’autorisation du FL105. A cette altitude fini de se battre avec le manche. Le ciel est dégagé, la visibilité à l’infini, le contact visuel avec les autres appareils n’a jamais été aussi facile, le survol des montagnes est époustouflant. Il fait -9° dehors. La neige fait partie intégrante du paysage avec ces sommets à 8000 pieds, le fait de devoir dévier de route du à la météo ne nous a pas seulement rallongé en distance mais aussi fait devoir monter à une plus grande altitude. Après 200km notre trajectoire peut être raccourcie.

 

 

Détour Kjeller Trondheim

 

Décollage SAAB à Kjeller

 

Pionneer en montagnes de Kjeller à Trondheim

 

Fjords glacés

 

La piste est en vue, la 27, face à la mer en service, le premier Fox en finale, le deuxième prêt à tourner en base doit la rallonger car le contrôleur insert un départ entre les deux ulm. Uli allonge sa finale pour atterrir le plus prêt de la sortie, prendre immédiatement le taxiway pour laisser la place à l’avion de ligne. Les deux ulm suivants se posent talonné à nouveau par un autre avion de ligne. Le trafic est intense à Trondheim. Une navette vient nous récupérer pour nous amener devant un tourniquet de sortie, c’est le moment de descendre…Etonnés parce que nous nous attendions à passer par un guichet et demandons comment procéder pour les taxes. L’agréable conducteur s’enquiert de savoir si nous n’avons pas une weekly landing card. Négatif. Il propose alors d’essayer de nous arranger cela et nous indique par où entrer le lendemain dans l’enceinte de l’aéroport. Petite marche jusqu’au bâtiment principal, prêts à prendre un taxi mais un bus s’arrête, nous grimpons dedans – direction le port. Prise de possession des chambres, balade le long des canaux et des maisons colorées sur pilotis et poisson au dîner sur une terrace chauffée.

Nous voilà en Laponie, coucher du soleil à 23.35 et lever du soleil à 2.59

 

Trondheim piste vue du Pionneer

 

 

Jour 3

TRONDHEIM – BODO (477km – 2h05) ENVA – ENBO

 

Café rapide et plan de vol pour 07:00Z , bus puis recherche pendant 15 minutes de l’entrée, complètement cachée, de l’aviation générale. Le gentil conducteur n’aura pas réussi à nous organiser les cartes, il convient de s’enregistrer nous-même sur le site internet. Il nous dépose devant le Charlie, où nous pianotons sur le PC pour faire rétroactivement notre laisser-passer valable sur tous les aéroports Avinor pour les taxes et parking d’une semaine.

Au point d’arret, un airliner décolle. C’est toujours grisant de voir la différence de taille avec nos petites machines. Puis, c’est à notre tour de décoller en file indienne.

 

Départ Trondheim

 

Décollage

 

Il est impossible de s’arrêter de photographier ces sommets enneigés plongeants dans l’océan et se prolongeant par de petits ilots de terre; certains vont jusqu’à 5600 pieds. Pour les connaisseurs des Alpes, ce spectacle est totalement différent. Pour atterrir à Bodo, chaque appareil choisit sa trouée pour plonger et les équipages peuvent se régaler de voir le relief de près. Bodø est une simple escale pour faire les pleins, à Svolvaer nous savons qu’il n’y a pas d’Avgas. En vente arrière, la piste est parallèle à la mer qui est, elle même parallèle aux montagnes.

 

Trondheim Bodo

 

Trondheim Bodo

 

BODO – SVOLVAER (115km – 36min) ENBO – ENSH

 

Sans hésiter, le plus beau vol pour les yeux et pour nos mémoires, encouragé par un ciel azur et une lumière parfaite. Un survol martime-cotier de 35 minutes nous fait apprécier une eau encerclant les archipels de couleur turquoise, limpide ainsi que les poissonneries vues d’en haut comme des cercles 6 ou 8 sur deux rangées reliés par des fils. Les rares nuages culminants aux sommets enneigés ajoutent une touche au dégradé. C’est une longue finale qui nous est accordée pour la 01, une piste nord-sud époustouflante sur une extrémité de presque ile, commençant et finissant dans la mer.

 

Les Lofoten : nous avons passé le 67eme parallèle, il n’y a désormais ni sunset, ni sunrise. Les ulm sont attachés à des plots de béton si lourds que deux hommes ne sont pas de trop pour les déplacer. Des cartes de publicité de location automobile sont disposées à l’intérieur de l’aéroport, par chance on réussit à commander la dernière mondeo disponible de l’ile. Il fait tellement beau que tout le monde s’est donné le mot pour visiter les Lofoten!  En route pour 10km, rejoindre notre maison chez l’habitant, une ancienne ferme en bois rénovée et peinte en blanc jouxtant un bras de mer. On ouvre pour la première fois une des cartes papier gigantesques de la Norvège, *Northern Norway” celle allant des Lofoten au cap, dépliée elle occupe tout l’espace du canapé trois places et on l’étudie en ayant conscience de la facilité actuelle des moyens gps tels que l’ipad. La déplier dans l’ulm doit etre quelque chose!

Puis visite du village des pêcheurs avec leurs étendards pour sécher le baccalau sur des mètres et des mètres carrés. Les Norvégiens se régalent de ces poissons séchés avec une bonne bière, exportent les têtes au Nigeria et les corps en Italie. Puis, dégustation d’une soupe de poissons pour se réchauffer du vent cinglant juste levé et énorme délice de king krab frais – l’endroit adapté pour en manger, sinon ou?

Rassasiés et réchauffés, il faut absolument rouler au nord pour être un peu avant minuit sur place pour pouvoir observer le soleil descendre et remonter sans toucher la mer, 3 semaines avant il aurait encore fait un rapide plongeon mais nous sommes déjà mi-juin.

 

Vers les Lofoten

 

 

Lofoten

 

Svolvaer piste

 

Svolvaer carte à l’ancienne

 

 

Jour 4

SVOLVAER – TROMSO (262km – 1h09) ENSH – ENTC

 

Le grand objectif du voyage, ce jour : le Cap Nord. Malheureusement, le temps change très vite ici et ce n’est pas le soleil de la veille qui nous accueille sur le tarmack mais plutôt une grisaille tristounette. Nos plans de dormir à Menhamn dans un safari camp sont déboutés. Les sommets se cachent déjà dans les nuages. L’envoi email des customs pour le passage de la frontière Norvège – Finlande est fait en même temps que les plans de vols. La météo est médiocre, le plafond bas oscille entre 600ft et 1500ft dépendant des averses mais la visibilité est quand meme de 8km. Nous suivons un couloir au dessus de la mer jusqu’à Tromsø.

Tromsø n’est qu’un stop pour l’essence ce qui ne nous empêche pas d’apprécier les maisons rouges et bleues à flanc de colline verte dont l’éclat ne laisse pas douter des précipitations abondantes et ses ponts qui la relient au continent et à Kvaloya. Nous nous posons en 19 sous une pluie fine, il fait 4°en sortant du cockpit. Après avoir refueller nous demandons à être guidés au charlie pour évaluer la météo. Il nous faudra 2 heures à observer les satellites et les metar pour décider de continuer.

 

Tromso

 

Vers le Cap

 

TROMSO – CAP NORD – IVALO (664km – 2h59) ENTC – EFIV

 

Nous longerons la cote avec systématiquement en vue un terrain de replis au cas où le plafond tomberait encore.

305km  nous séparent du Cap, les kilomètres défilants, le paysage devient plus désertique, le sommet des falaises s’aplanit, ce sont de grandes étendues rocailleuses à la végétation sporadique d’un mélange kaki-ocre.

Puis devant nous, sur notre droite : le Cap, cet énorme plateau culminant à 307 mètres plongeant dans la mer !

Quelle excitation de survoler le point le plus septentrional d’Europe, d’avoir la chance de voir d’en haut la sculpture du globe devenue le symbole du Cap Nord dont tous les touristes raffolent. Ed ne peut résister à faire un passage à basse altitude. Après s’être régalés de quelques 360°, avoir immortalisés dans nos appareils photo notre passage et ressentit un état de satisfaction intense, nous continuons notre vol jusqu’à Honningsvag. Petit pincement au cœur que de ne pas avoir le temps d’atterrir sur ce petit must des pilotes, cette piste coincée entre les falaises en bordure de mer. Mais il est déjà tard, il y a encore 1h40 de vol jusqu’à Ivalo et avec la météo défavorable et le plan de vol direct, se poser au Cap Nord ne sera pas pour aujourd’hui.

La végétation vers le sud se densifie, les tons verts reprennent le dessus et les premiers lacs font leur apparition.

Cap Nord

 

Honnigsvag

 

Appel téléphonique par précaution ce matin à Ivalo pour savoir s’il était possible d’atterrir et refueler, leurs heures d’ouvertures étant restreintes. Même si la tour est fermée nous pouvons atterrir en auto-info. A notre arrivée l’aéroport est désert, entouré par un immense grillage. A la porte, un numéro est joignable pour avertir de notre présence mais sans succès. Il faudra patienter une bonne heure avant de voir âme qui vive et gesticuler pour attirer son attention. Ce cher inconnu nous libère en nous donnant le code pour sortir et entrer à convenance de l’enceinte. Appel d’un taxi et direction notre chalet en bois rouge situé paisiblement dans la nature au bord d’une rivière où viennent s’abreuver les élans sauvages. La nuée de moustiques qui nous accueille est en revanche bien moins sympathique. Ivalo est une longue route de plusieurs km, où les maisons et shops un peu démodés et vétustes se succèdent. A minuit, il fait toujours jour c’est déroutant.

 

Ivalo piste

 

 

Jour 5

IVALO – SKELLEFTEA (539km – 2h29) EFIV – ESNS

 

Etape 1 : Appel téléphonique à Skellfetea, toujours pour les mêmes demandes, la possibilité d’atterrir et d’obtenir de l’essence. Encore une fois cela ne s’avère pas inutile; ils sont en travaux pour rallonger la piste de 400m afin de pouvoir offrir des destinations lointaines avec de plus gros courriers cependant , ils acceptent notre venue entre 12.00 et 14.00.

 

Entrée dans l’enceinte de l’aéroport d’Ivalo grâce au code magique; comme la veille le tarmac est vide. Avons les 2499 m de piste rien que pour nous. Ed et Claude décident de se faire un revival des Saab jaunes de Kjeller et décollent cote à cote. Passons directement sur la fréquence de Tampere mais leur couverture radar ne sera efficace qu’une fois avoir parcouru plus d’une cinquantaine de kilomètres. La frontière est passée à MAGON. Le code transpondeur attribué en Norvège sera conservé au passage en Suède. Nous suivons la cote pour traverser les TMA successives. L’espace contrôlé aérien de Lulea nous contraint à une séparation de 300 pieds entre chaque ulm imposant respectivement 2700ft, 3000ft et 3300ft, relativement difficile à conserver vu les turbulences.

Le paysage oscille entre forets et lacs comptant de nombreux km2 sans ame qui vive.

Atterrissage à Skelleftea. Au parking, un avion de ligne SAAB au point mort, des camions et pelleteuses en activité. Les pompistes nous expliquent que les pilotes sont en grève et que si nous souhaitons nous restaurer il conviendrait d’accélérer la cadence. L’aérogare est déserte excepté quelque personnel de sol et un couple d’hollandais désespérant d’attendre leur correspondance. SAAB est la seule compagnie en Suède. On a le sentiment comme à Ivalo d’avoir un aéroport international privé!

 

Ivalo décollage côte à côte

 

Skelfetea aéroport vide

 

SKELLFTEA – SILJANSNAS (558km – 2h36) ESNS – ESVS

 

Un peu de pluie sur notre route. D’en haut les cellules pluvieuses sont bien visibles, on peut facilement les délimiter. Après 2h36 de vol nous parvenons au lac de Siljan, les nuages s’y miroitant en accentuent sa splendeur. L’environnement du terrain de Siljansnäs est magnifique quant à l’accueil d’Ingmar, il colle à l’échange de nos emails, enthousiaste, sympathique il se dédie à 300% à la base. Une ancienne voiture dépanne pour quelques krones les pilotes pour faire les courses au village. Ce soir ce sera barbecue en admiration devant cette nature. Le club house est cosy, avec wifi, cuisine, douches et huttes ; il semble que ce terrain accueille foule en été.

 

Siljansnäs lac

 

 

Jour 6

SILJANSNAS – HOGANAS (540km – 2h26) ESVS – ESMH

 

On toque à la porte de notre hutte, les lèves-tôt ont déjà étudié la météo, il faut décoller au plus vite soit dans moins d’une heure pour le petit dej, la douche, préparer l’avion, le plan de vol, les fréquences : c’est le rush.

En équipe, les taches sont partagées et les décisions communes, tout est plus simple et plus rapide.

On retrouve Höganäs et ses deux jolies pistes en croix, terrain déjà visité l’an passé. Par pur hasard, nous arrivons le mardi, quelle chance c’est la traditionnelle soirée du Fly in barbecue d’harengs. Cette fois-ci, ils seront cuisinés au four faute de météo clémente et les visiteurs viendront par voie terrestre…

Grace à Lasse et Jan-Eric, le club est vivant, on se sent chez soi.

 

Suède

 

 

Jour 7

HOGANAS – LANDSKRONA (105km – 35min) ESMH – ESML

 

Même tableau qu’hier, branle-bas de combat à 7.30, sinon on risque d’être coincés à Höganäs pour une durée indéterminée.

L’idée est d’aller à l’est pour éviter le front et les orages annoncés en début d’après-midi au Danemark et nord-ouest de l’Allemagne. On décolle mais à peine 10 minutes après Landskrona, le brouillard s’intensifie. Contraint à descendre à 400 pieds au-dessus de la mer, le pilote de tête décide de dévier, faire un 180°, rebrousser chemin,  annuler le plan de vol et poser à Landskrona. Les deux autres équipages l’imitent. Cloués deux heures au sol en attendant que le plafond veuille bien se lever. Dès que la possibilité de décoller s’offre à nous, nous renvoyons un nouveau plan de vol, remettons nos gilets de sauvetage, direction Rügen.

 

LANDSKRONA – RUGEN (180km – 55min) ESML – EDCG

 

La cote danoise n’est pas visible mais le sud de la Suède est bien dégagé. Le survol d’un champ d’éolienne maritimes plongé dans des nuages de basse altitude est magique, seules les tripales émergent des nuages. L’arrivée à Rügen sous le soleil et une petite restauration rapide en terrace nous enchantent. L’ile est grande, pour rejoindre Sellin il faudra compter plus d’une demi-heure de taxi. La bourgade côtière est charmante avec ses maisons anciennes restaurées en jugendstil, et, même si la pluie vient de démarrer, la promenade sur le Pier nous ravit. On en profite pour jouer les touristes, visiter le “Tauch Gondel”, capsule plongeant à 4,5m sous la mer, voir un film 3D et découvrir la faune et flore de la Ostsee.

 

Malmo – Turming Torso

 

Jour 8

RUGEN – VILLERUPT (771km – 3h42) EDCG – LFAW

 

Pour ne pas rompre avec les habitudes, départ tôt dès l’ouverture de l’aéroport à 9.00. Pas de pause pour 2 des 3 machines, vol direct jusqu’à destination finale et posé juste avant l’orage. La 3eme machine ayant fait une pause pour refueler à Siegerland, n’aura plus la possibilité de continuer en sécurité et hangarera pour quelques jours.

 

Article : Muller Rachel

Photos : Joelle Jaeger

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